Les économies d’Afrique subsaharienne sont confrontées à de nouveaux défis économiques exacerbés par l’invasion russe de l’Ukraine. Selon le dernier rapport Pulse Africa de la Banque mondiale, une analyse semestrielle des perspectives macroéconomiques à court terme prévoit une croissance de 3,6 % pour 2022, contre 4 % en 2021.
Cette chute drastique du taux de croissance est justifiée par l’inflation mondiale, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et les chocs climatiques, ainsi que la hausse du coût mondial des matières premières, qui connaît une nette accélération depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien. . De plus, l’étude démontre que la reprise est inégalée, incomplète et variable à travers la région de l’Afrique centrale. Cependant, l’Afrique de l’Est et l’Australie affichent une reprise soutenue après la récession, avec 4,1 % en 2021 mais n’ont baissé que de 3,1 % en 2022.
C’est en raison de ce contexte socio-économique difficile que l’association la dors business forum a organisé (le salon international de l’entrepreneuriat féminin qui réunit les femmes, les promotrices des femmes entrepreneures africaines face aux défis de l’industrialisation dans le cadre de la ZLECAF et post-covid 19 reprise économique.

La promotion de l’entreprenariat féminin se présente comme un secteur assez dynamique à fort impact au regard de la question du genre, de son développement et par extension du développement du continent africain. Ce salon a pour mission, de fédérer les associations de femmes entrepreneures de chaque pays de la sous-région Afrique centrale, vise à créer une confédération sous-régionale de 11 pays, il sera aussi question pour les organisateurs de parler des enjeux de femmes entrepreneurs et plaidoyer et Dans le même ordre d’idées, il s’agira de favoriser le partage d’expérience et l’échange de bonnes pratiques en matière de management et de stratégie d’entreprise.

L’objectif de ce salon international de l’entrepreneuriat féminin est de permettre le business entre les femmes entrepreneures africaines et leurs homologues de la diaspora internationale, de créer un réseau à travers le réseautage d’affaires et de mettre en place un cadre d’échange constructif d’informations sur les opportunités d’affaires.

Selon les experts, il a été établi que l’entrepreneuriat est considéré comme la clé de la croissance économique, car l’entrepreneuriat recèle un énorme potentiel inexploité qui peut conduire le continent africain et la sous-région de la CEEAC en particulier vers la prochaine phase de développement. Une étude publiée en juin 2015 par un index approuvé, un groupe de réseautage africain basé au Royaume-Uni, l’Afrique centrale a été classée parmi les meilleurs en matière d’entrepreneuriat. En plus du rapport, l’entrepreneuriat dans le monde a cité l’Ouganda, l’Angola, le Cameroun et le Botswana parmi les dix premiers en termes d’entrepreneuriat.
TPE, décideurs, experts, artisans handicapés, collectivités territoriales décentralisées, médias, ONG locales et internationales, partenaires au développement, administrations locales, MINPMEESA, MINPROFF, MINEFOP, MINEPAT, MINRESI, MINREX, organisations et institutions internationales CEEAC, UMOA, CPCCAF , Union Africaine, Nations Unies, Union Européenne, ZLECAF, CEA, La Francophonie, patrimoine commun, AFD, Banque Mondiale, BAD, autres ciblent les chambres consulaires et patronales : CCiMA, CAPEF , Caisses locales GICAM, micro-finance assurance, opérateurs téléphoniques Camtel, orange, MTN, Nextellrs, ambassades, jeunes et étudiants.